Komorebi
Komorebi 木漏れ日 (prononcé kō-mō-leh-bē) est formé à partir du mot japonais signifiant « arbre », 木, du mot signifiant « fuir », 漏れ, et du mot signifiant « soleil », 日. Littéralement, « lumière du soleil filtrant à travers les arbres », ce mot décrit la beauté et la merveille des rayons de lumière qui filtrent à travers les feuilles au-dessus de nos têtes, projetant des ombres dansantes.
Cette série photographique argentique traverse l'archipel japonais comme on observe la lumière se déplacer entre les branches. Chaque image est née d'un geste lent, délibéré, irréversible, celui du déclencheur qui scelle sur la pellicule un instant qui ne reviendra jamais. De Hokkaido à Torami, de Tokyo à Kyoto, cette série cherche le komorebi dans toutes ses formes.
Le film argentique, comme le komorebi, capture un moment unique. Pas de seconde chance, pas de vérification immédiate sur un écran. Seulement la confiance en ce que l'œil a vu, en ce que la lumière a gravé sur l'émulsion. Cette contrainte technique devient une pratique contemplative : elle impose de regarder vraiment.
Komorebi 木漏れ日 (pronounced kō-mō-leh-bē) is formed from the Japanese word for “tree,” 木, the word that means “to leak,” 漏れ, and the word for “sun,” 日. Literally, “sunlight leaking through trees,” this word describes the beauty and wonder of rays of light dappling through overhead leaves,, this word describes the beauty of rays of light dappling through leaves, casting dancing shadows.
This series of film photographs traverses Japan as one might observe light moving between branches. Each image is born from a slow, deliberate, irreversible gesture: that of the shutter release sealing a moment on film that will never return. From Hokkaido to Torami, from Tokyo to Kyoto, this series seeks out komorebi in all its forms.
Film photography, like komorebi, captures a unique moment. There are no second chances, no immediate verification on a screen. Only trust in what the eye has seen, in what the light has engraved on the emulsion. This technical constraint becomes a contemplative practice: it forces us to really look.